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La
conquête du
sandwich
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Avec plus de 750 millions d’unités consommés par an en France, le sandwich est résolument entré dans les habitudes
alimentaires. Et d’après les spécialistes, qui citent volontiers les quelques sept milliards de sandwiches avalés annuellement par
les Anglais, on est encore loin de la saturation. Cette aubaine a donc de quoi inspirer les professionnels. Chacun souhaite se
positionner au plus vite pour devenir incontournable. La profusion de l’offre a d’ailleurs permis à la filière industrielle de faire
un bond en avant, même si les circuits traditionnels (boulangeries, bars...) restent encore majoritaires avec 75 % en 2001. Mais
comme nous l’avons déjà vu, cette part s’érode inexorablement. Depuis cinq ans, les différents intervenants industriels se sont
donc lancés dans une véritable course à l’investissement. Objectif : disposer d’ateliers dédiés à la fabrication de sandwiches afin
d’assurer une réactivité, optimiser la qualité des produits, maîtriser la logistique. Plusieurs stratégies sont déployées. Certains
intègrent la fabrication du pain dans leurs usines, d’autres font appels à la sous-traitance. Les uns misent sur la GMS (Grandes
et Moyennes Surfaces, la grande distribution en générale) pour pénétrer le marché et s’imposer, les autres concentrent leurs
efforts sur la RHF (Restauration Hors Foyer). Mais qu’elles sont ces entreprises qui ont le vent en poupe ?
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Le commerce
équitable
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« De l’éthique sur l’étiquette », le slogan du fameux collectif du même nom résume bien la
problématique. Commerce équitable, éthique ou solidaire, les démarches et les définitions se multiplient.
Et tout le monde y perd. Car face à une demande croissante en matière de transparence sociale, les
entreprises doivent prendre en compte de plus en plus l’aspect humain et social dans leur activité. Le
travail des enfants ou la détresse des producteurs du tiers-monde, la sécurité des travailleurs sont autant
de notions auxquelles les consommateurs sont sensibilisés. Toutes les entreprises doivent donc intégrer ces
paramètres dans leur stratégie de développement durable. Pour cela elles ont différents moyens. L’audit
social en est un. Cela n’est possible que si l’entreprise a un lien direct avec ses fournisseurs.
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Concessionnaire et partenaire
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La gamme Alter Eco (23
références) porte le label Max
Havelaar, sauf quand il n’existe
pas encore de filière pour un
produit (huile d’olive par
exemple). Dans ce cas la
société prépare le terrain. Elle
rencontre les producteurs et
réalise ses propres audits selon
une méthodologie, certifiée par
PricewaterhouseCoopers, avant
de céder la place au labelliseur.
« Notre but n’est pas de
devenir un concurrent de Max
Havelaar, mais bien de
travailler de concert avec
l’association », précise Tristan
Lecomte, directeur d’Alter Eco
(à lire, son ouvrage à paraître :
« La pari du Commerce
Équitable », aux Éditions
d’Organisation.